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samedi 19 février 2022

Upper Rhine Valley – Coutumes et traditions étonnantes / La saison du carnaval dans l'Upper Rhine Valley

 Upper Rhine Valley – Coutumes et traditions étonnantes / La saison du carnaval dans l'Upper Rhine Valley






Trois pays, une seule destination pour cette région transfrontalière.



Alors que l’hiver nous quitte peu à peu, sorcières, diables et autres personnages étranges célèbrent la 5e saison dans l’Upper Rhine Valley.
Vêtus de cloches, de grelots et de beaux costumes, ils défilent dans les ruelles pour chasser les esprits de l’hiver.

À Mardi gras (1er mars 2022*) comme au mercredi des Cendres (2 mars 2022*), les masques taillés à la main des carnavaliers sont de véritables œuvres d’art régionales, pour le plus grand plaisir des spectateurs.

Près d’une semaine plus tard, début mars, Bâle organisera le Morgenstraich, son célèbre défilé de lanternes (07-09 mars 2022*).
Une expérience extraordinaire à ne pas manquer !

*Veuillez tenir compte des règles de corona en vigueur dans les pays concernés.









Alsace ( France )

En Alsace, les deux villes de Mothern et Roppenheim se distinguent particulièrement par leurs coutumes carnavalières très traditionnelles.
Le défilé du carnaval de Mothern est considéré comme l’un des plus grands et sans aucun doute aussi l’un des plus loufoques d’Alsace du Nord.
De son côté, chaque année, le dimanche qui suit le carnaval, Roppenheim fête la traditionnelle Bürefasenacht, le carnaval des paysans.
Pendant ce défilé, les spectateurs peuvent admirer des chars, des groupes, des carnavaliers, des fanfares et des musiciens.

Mais c’est à Mulhouse que se tient l’événement le plus populaire.
Cette manifestation réunit des milliers de carnavaliers venus de toute la France, mais aussi d’Allemagne et de Suisse.
Le carnaval rhénan de Mulhouse dure plusieurs jours, avec plusieurs événements organisés : élection de la reine du carnaval, grand défilé, etc.








Forêt-Noire ( Allemagne )

Dans cette région, pour marquer le début de la 5e saison, on célèbre le carnaval souabe-alémanique (Fasnet, inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO depuis 2014) avec d’anciens costumes.
L’expression « Fasnacht » inclut les six jours qui vont du Jeudi gras (jour où l’on mange le Fasnachtskiechli et des plats frits) au mercredi des Cendres.
Il est très différent du carnaval rhénan, qui est bien plus récent.
Ses défilés (« Narrensprünge ») font partie des fêtes populaires les plus originales, les plus loufoques et naturellement, les plus authentiques de la Forêt-Noire.
On y voit des sorcières, des diables et d’autres personnages marcher, piétiner et sauter dans les rues.
Dans la Forêt-Noire, le costume, fait d’un masque de bois superbement sculpté et d’une robe surprenante, revêt une importance majeure, et chaque région possède sa propre tradition de carnaval.
Le plus souvent, les personnes costumées gardent leur magnifique costume toute leur vie et en font un héritage pour leurs familles.
Les personnages représentés font souvent référence aux légendes et aux événements historiques passés.

Dans la vallée de la Kinzig, la période du carnaval est aussi particulièrement impressionnante.
Dans la vingtaine de communes qui la composent, plus de 130 défilés de rue, activités nocturnes, cérémonies de feu et concerts de musiques traditionnelles ont lieu pendant l’événement.
Des peluches flottent au-dessus des rues et des fous font des farces aux clients des restaurants.

Les Maschgere de Villingen-Schwenningen, l’un des hauts lieux du carnaval souabe-alémanique, sont aussi relativement connus, tout comme la Da-Bach-na-Fahrt de Schramberg pendant laquelle, le lundi du carnaval, environ 80 baquets de bois étonnamment décorés descendent la rivière Schiltach.
Il existe donc de nombreuses occasions de vivre l’authentique tradition carnavalière souabe-alémanique en Forêt-Noire. Un héritage culturel à partager sans modération !








Bâle ( Suisse )

Le carnaval de Bâle est le plus grand carnaval de Suisse, et grâce à son caractère unique et à sa qualité remarquable, il est inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO depuis 2017.
La « Madame Carnaval », un surnom affectueux donné par les Bâlois, est le symbole de la ville. Elle réside au cœur de sa créativité culturelle et de trois jours d’exception.
Les sujets de politique sociale, d’histoire et d’actualité y sont abordés de manière typiquement bâloise : avec de la fierté, un humour mordant et une pointe d’ironie.

Le Morgestraich commence le lundi qui suit le mercredi des Cendres, à 04h00 du matin, et dure très exactement 72 heures.
Lorsque la cloche de la Martinskirche retentit, toutes les lumières du centre-ville s’éteignent. Sur l’ordre « Morgestraich: Vorwärts, marsch ! » des tambours-majors, le son des piccolos et des tambours des formations s’élève soudain dans toutes les rues et ruelles.
Tous jouent la mélodie traditionnelle de la marche du Morgestraich, qui ne résonne que ce jour-là.
Alors que la ville est plongée dans l’obscurité, seules les nombreuses lanternes, portées ou tirées par les carnavaliers, éclairent la scène et illuminent de leurs reflets les milliers de spectateurs venus du monde entier pour vivre cet instant magique.

 

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